Les candidats ont proposé deux œuvres dans l’une des catégories de leur choix : une œuvre libre et une œuvre sur le thème imposé : « Le changement climatique quel sens pour l’Afrique ?».
Suite à une sélection rigoureuse effectuée par un jury composé de galeristes de renom et des membres du Comité Exécutif de la Fondation, 18 artistes retenus pour la finale ont exposé leurs œuvres ; 3 d’entre eux issus de la catégorie Photographie, ont été primés par le jury.
•Le premier prix d’une valeur d’un (01) million de FCFA a été remporté par l’artiste : BISSIRI JEAN-CHRISTOPHE qui bénéficiera d’une résidence d’artiste à la Fondation DONWAHI avec comme parrain l’artiste PATRICK ARMAND GBAKA BREDE dit GAUZ.
•Le second prix d’une valeur de 750000 FCFA est revenu à l’artiste, SIA BLEU JEAN-MARC
•Le troisième prix d’une valeur de 500000 FCFA décerné à l’artiste TRECHE KEVIN.
Chaque gagnant bénéficiera en plus, de l’achat de son œuvre qui sera exposé au sein de la banque.
BISSIRI JEAN-CHRISTOPHE (1er)
L’œuvre « G H O S T » marque une transition dans la vie artistique : sortir de l’anonymat et se faire connaitre, se découvrir au monde. L’œuvre « SMOKER » représente la classe masculine, autoritaire, le standing d’un gentleman. L’œuvre « MELANCHOLIE » représente la certaine solitude de l’homme face à ses problèmes et aussi par la faute de frappe dans le titre, montrer que ce n’est pas la voie correcte d’en faire face. L’œuvre » ALONE » marque cette solitude humaine face à la pression sociale. Prendre du recul pour mieux affronter la vie, telle est la vision
SIA BLEU JEAN-MARC (2ème)
J’AI PEUR J’ai peur, de ne pas y arriver, de me battre puis finalement m’écrouler. J’ai peur, c’est l’écho qui résonne dans ma tête, j’entends le bruit de ce que diront mes amis. J’ai peur, tout comme une illusion je disparais, je désespère. Sacré succès ! Tu désistes à mon appel alors que je me suis battu pour que tu m’interpelles. J’ai peur, j’ai tout donné, acharnement, sacrifice les plus chers mais voici que je crains. J’ai peur, pour mon avenir et pour ce que dirons mes amis. Eh toi, qu’est ce que tu deviens ? Que répondrai-je ? J’ai peur.
TRECHE KEVIN (3ème)
Cette photographie a été prise dans un contexte de pénurie d’eau potable. Elle montre l’impact négatif du changement climatique dans le quotidien de nos populations. Pour éviter des éventuels conflits dûs au manque d’eau potable, il a été instauré par le propriétaire de ce robinet: «UNE PERSONNE, UN BIDON» afin de mettre de permettre à tous de s’approvisionner en eau potable. Dans cette localité, la nappe phréatique se faisant aride, subit les conséquences du changement climatique engendrés par la destruction du couvert forestier dans la dite localité.. Ainsi, difficile pour elle d’alimenter le seul château d’eau de la localité.
